La ville de Suzhou
Suzhou (Sūzhōu, aussi appelée Su-Zhou, Su-Chou ou Soo-Chow) est une ville de la province du Jiangsu à l'est de la Chine. Située sur le cours du Yangzi Jiang la ville n'est qu'à une centaine de kilomètres de Shanghai. Elle se développe économiquement ; aujourd'hui, elle compte plus de deux millions d'habitants. Suzhou est l'une des plus anciennes villes du bassin du Chang Jiang. la ville est également connue pour être la capitale de la soie.
Selon des mots attribués à Chaoying, poète de la dynastie Yuan (1279-1368) : « au ciel il y a le paradis, sur terre il y a Suzhou et Hangzhou ». En raison de ses nombreux canaux, Suzhou est appelée la Venise Jaune, de l'Est, de l'Orient. Par ailleurs, de nombreux jardins aménagés traditionnels sont réparti dans la ville. Marco Polo aurait dit que Suzhou possèdait 6 000 ponts sur ses nombreux canaux. C'était exagéré, un plan datant de la dynastie Song en montre 314. De nos jours, il y a environ 160 ponts dans la ville et autant en périphérie.
L'opéra chinois kunqu a son origine dans la région de Suzhou. La ville est aussi connue pour être le berceau de la culture wu et ses ballades chantées, Suzhou pingtan. Les romans de Lu Wenfu (Vie et passion d'un gastronome chinois, Nid d'hommes) se déroulent à Suzhou.
Une ville sobre, sans prétention, en noir et blanc, traditionnelle, qui a du charme pour la partie avec les canaux. Loin de la représentation au Palais d'été de Suzhou street.

Le jardin de l'humble administrateur


Le style du jardin de l'humble administrateur est simple et classique par ses nombreux ponts, ses kiosques, ses galleries et ses belvédères qui inspirent le calme et la tranquillité; l'eau y est l'élément principal. Le jardin chinois est une succession d'allées en courbes, de fenêtres et de portes brisant la perspective, suivant le concept de plusieurs jardins dans un seul jardin. Les portes et les fenêtres dans le jardin sont à la fois une séparation et une ouverture qui donnent sur un univers qui changera une fois une autre porte franchie. Lorsque l’on se promène dans le Zhuozheng Yuan, tous les sens sont en alerte, particulièrement l'odora, stimulé par les senteurs qui proviennent des azalés, des glycines et des autres fleurs. Il est divisé en trois parties, chacune dans un style différent.
Le jardin Est, vous pouvez y voir de superbes bonsaïs (voir un bonsaï géant âgé de...? mais très vieux) et de magnifiques rhododendrons. Une partie dense en bambou et qui comporte des pins.
Le jardin du centre est le plus grand : Il comprend un vaste lac couvert de lotus et dans lequel trois îles sont reliées par des ponts : celle du centre est une imposante colline de terre, celle de l’est est rocheuse et sauvage tandis que celle de l’ouest est plate et constitue un labyrinthe de galleries à travers une végétation luxuriante. On peut apprécier sur ces îles notamment les mandariniers et les superbes saules rouges. Chacune d’entre elles est surmontée de petits pavillons.
Le jardin de l’ouest est plus intime et touffu, dont la magnifique gallerie couverte représente un dragon avec les tuiles qui forment ses écailles.
Dans le Zhuozheng Yuan , la porte lune a un rôle particulier, puisqu'elle joue avec le soleil et attire les regards vers un pont, une porte plus éloignées, sur la beauté éphémère, insaisissable... Les portes lune du jardin de l'humble administrateur resteront à jamais ouvertent sur l'éternité, sur un voyage dans un autre temps...