Toujours dans la poésie japonaise, le senryù qui est moins connu que le haïku mais, est aussi court et permet des traits d'esprits.
Le senryu apparait durant la période Edo en la personne du poète haïkaï Senryu Karai (1718-1790). C'est un petit poème japonais constitué d'un verset de 17 syllabes qui sont réparties librement en 3 ou 4 vers. Le dernier vers comporte, en général, une chute étonnante. Le senryu a pour sujet les faiblesses humaines et peut dénoncer nos travers, notre société, les institutions, traités de manière cynique, satirique, ou par l'humour noir. Cette forme d'expression a été l'objet de censure.
Le voleur,
quand je le capture,
mon propre fils.
Senryu Karai