Avant 1860, Ménilmontant était un village appartenant à Belleville. Son nom viendrait de « Mesnil mau temps », c'est-à-dire « la maison au mauvais temps », mais « mau temps » s'est transformé au XVIe siècle en « montant » en lien avec le fait qu'il soit sur une colline.
C'est pourquoi ce quartier fût un des principaux collecteurs et fournisseurs en eau de Paris. En témoignent quelques noms de rues : rue des Rigoles, rue de la Mare, rue des Cascades dont nous retrouvons l'ambiance dans l'album et chanson du même nom de Yann Tiersen. Le haut de Ménilmontant lui valut aussi de recevoir les premiers télégraphes d'où la rue et le métro du même nom.
Regard saint Martin
Situé à l'extérieur du mur des Fermiers généraux et donc de la zone de l'octroi, au-delà de la barrière de Ménilmontant, au XVIIIe siècle, de nombreuses guinguettes s'y étaient développées, en effet le vin y était moins cher et, longtemps les religieux y possédèrent des vignobles.
Ce quartier parisien, très populaire et souvent rebelle, garde les stigmates de la commune. Après son annexion à Paris, Ménilmontant est resté populaire, surnommé « Ménilmuche », il a donné son nom au 20e arrondissement. Il est associé au quartier Belleville, les deux étant indiscociables géographiquement, historiquement, économiquement et humainement.
Prenez le temps de flaner dans la villa Ermitage un ensemble, ayant un côté bohème, de maison avec ses cours, ses jardins créés en 1857 et la cité Leroy et son jardin partagé.
La villa Ermitage à gauche et la cité Leroy à droite
Rencontrez le charme méditerranéen de la place Henri Krasuki.