Rhododendron - Jardin de l'humble administrateur - Suzhou
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Les nuits *Perséides?
Voeux éphémères et secrets
Postés par levent
* Les Perséides ou "Larmes de saint Laurent", noms donnés à la pluie d'étoiles filantes passant dans la constellation de Persée. Issue de la comète Swift-Tuttle, elles sont observables de mi-juillet jusqu'à fin août, le fameux pic étant habituellement situé entre le 11 et 13 août.
Le lapiaz est la caractéristique du relief de la région du Burren dans le comté de Clare en Irlande. Voici l'histoire de ce paysage, assurément étrange, qui n'est pas facilement décrit.
C'est un un relief géologique karstique composé de roches calcaires carbonifères tabulaires (plaque). C'est un ensemble de crevasses et fissures rocheuses dues au ruissellement des eaux de pluie et à la gélifraction (éclatement des roches du au gel) de formes souvent régulières, presque géométriques.
Ce type de sol, déchiqueté, aux aspérités coupantes lorsqu'il s'agit de calcaire dur, est sillonné de nombreuses rigoles, fissures et crevasses de taille variable. La roche est également souvent perforée, ce qui est un point de départ au creusement des avens (gouffres) et autres cavités naturelles. Les sillons, des reliefs karstiques, sont de deux types :
- rigoles, suivant la ligne de la pente, rectilignes ou sinueuses,
- crevasses, qui sont un approfondissement des fissures découpant la roche en bloc
Le classement des différentes formes que prennent les lapiez peuvent être le suivant:
- mis à nu par les glaciers, subaériens, formés le plus souvent de rigoles parallèles et étroites avec arêtes aiguës,
- couverts par de l'humus ou un sol récent, et formés de sillons et d'arêtes émoussés,
- découverts, issus des lapiés couverts mais sans couverture de sol.
Le lapiaz du Burren serait du type couvert.
La végétation des lapiez du Burren compte plus de 600 espèces différentes qui poussent dans ce milieu calcicole (calcaire), mais ce qui en fait la particularité, s'est la cohabitation des flores arctique, alpine et méditerranéenne. La couverture végétale est à dominante de Pâquerettes, de Chardons. Voici approximativement quelques plantes répertoriées dans le Burren : gentiane bleu, différentes espèces d'orchidées, violette, saxifrage, géranium, serpolet, génevrier et quelques ifs.
Pour plus de précision : Le parc du
Burren
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Son nom chinois est xióngmāo ("xióng" ours "māo" chat) soit en français ours-chat et peut être également inversé. En tibétain son nom est byi-la dom (chat-ours). Le nom scientifique (binomal) du Panda géant est Ailuropoda melanoleuca, melanoleuca signifiant « noir-blanc ».
En chinois, « avoir des yeux de panda » signifie avoir les yeux cernés.
Une légende populaire chinoise raconte qu'autrefois, les pandas étaient complètement blancs, mais un jour, ils allèrent à l'enterrement d'une petite fille, les mains pleines de cendres en signe de deuil. Ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs et se consolèrent en entourant leurs bras autour d'eux. Depuis ce moment là, les taches de cendre sont restées sur leur fourrure.
Bien sur, il existe d'autres versions de cette explication poétique.
Le Panda géant est depuis longtemps dans le coeur des chinois, l'animal ressemble à un ours en peluche vivant inofensif et il est habituellement représenté mangeant paisiblement du bambou, cela crédite son image d'innocence.
Bien que taxonomiquement carnivore, son régime est devenu actuellement principalement végétarien. Son régime alimentaire est constitué presque entièrement de bambous, bien que les pandas peuvent parfois manger des œufs, des insectes et des animaux morts). Le Panda géant est très dépendant de son alimentation. Son régime alimentaire se compose à 95% de végétaux (quasiment de bambous : une vingtaine de kg par jour) et 5% de protéine animal. Il passe près de 14 heures par jour à mastiquer du bambou, cela s'explique par sa faible capacité à digérer la cellulose de cette plante (il n'en digère approximativement que 17%). Son transit intestinal dure environ huit heures. Le panda possède six doigts dont un "faux pouce" opposable à ses cinq doigts. Il s'agit d'un os du poignet modifié et ce faux pouce est essentiel pour que le panda géant puisse cueillir et tenir les tiges de bambou.
Reproduction
Les pandas géants peuvent vivre entre 20 et 30 ans, selon qu'ils sont sauvage ou non. Dès qu'ils ont 5 ou 6 ans, ils peuvent se reproduire et la plupart du temps, la mère donne naissance à un ou deux petits. Cependant, celle-ci ne s'occupe que d'un seul petit. Une explication : l'énergie nécessaire pour élever les deux est trop élevée. À sa naissance, le petit pèse entre 100 et 160 grammes et il est élevé exclusivement par sa mère. Le petit est totalement sevré aux alentours des 8 à 9 mois et il peut se débrouiller seul vers ses 18 mois. Les pandas géants sont solitaires avec une fécondité naturellement faible, il a du mal à survivre.
L'arbre aux mille écus mesure de 35 à 40 mètres à l'âge adulte. Les feuilles, en forme d'éventail, prenent une teinte jaune d'or à l'automne. Les sexes mâle et femelle sont séparés (arbre dioïque). Il peut vivre plus de 1 000 ans à 3000 ans, pour certains, en Asie.
Le voyage et le passé du yínxìng
"Arbre aux quarante écus" ou "arbre aux mille écus" ou maidenhair tree en anglais est la seule espèce actuelle de la famille des Ginkgoaceae et de la division des Ginkgophyta. Les autres espèces étant maintenant fossiles, le Ginkgo est souvent qualifié de « fossile vivant ». Il est la plus ancienne espèce d'arbre connue ; il serait apparu il y a plus de 270 millions d'année. Il a donc connu les dinosaures et a survécu à tous les bouleversements climatiques de notre bonne vieille terre.
Le Ginkgo Biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine. Son air d'habitation s'est étendu au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle. Actuellement partout dans le monde, il s'agit d'une espèce cultivée mâle (par bouturage), l'espèce sauvage ayant presque complètement disparu.
Engelbert Kaempfer, botaniste Allemand, fut le premier Européen à avoir fait une description de cet arbre lors d'un séjour au Japon. Il rapporta des graines de Ginkgo Biloba et l'introduit en Europe à la fin du XVIIIème siècle.
Il est l'arbre qui est planté en ville pour sa résistance à la pollution. En effet il est le premier arbre à avoir repoussé dans la zone radioactif de l'explosion nucléaire à Hiroshima. Depuis le ginkgo est le symbole même de la longévité.
"arbre aux quarante écus" : la petite Histoire retient que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, des plants de Ginkgo pour la somme de 200 livres, soit 40 écus d’or.
"arbre aux mille écus" : le nom s'impose poétiquement de lui même par les feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment un tapis d’or au pied de l'arbre.
Le nom binomal Ginkgo vient de la forme japonaise ginkyō. En chinois yínxìng (yín pour argent et xìng pour abricot) littéralement abricot d’argent. Carl von Linné ayant repris pour la nomenclature les travaux de Kaempfer dans lequel le nom était mal orthographié (un g à la place du y) et le nom a été validé tel quel. Hypothèse sur cette erreur, Engelbert Kaempfer était originaire du nord de l’Allemagne, soucieux de restituer la prononciation des termes japonais, il utilisa sa prononciation dialectale or dans sa région le g se prononce y ([j], i mouillé). Le mot biloba caractérise les feuilles qui sont fendues en deux lobes.
Ou l'on retrouve le gingko
Dans la pharmacopé : L'arbre aux 40 écus a une propriété médicale (vasodilatatrice) ce qui permettrait de traiter les trouble de la circulation sanguine au niveau des jambes ou du cerveau (les problèmes de mémoire). Riche en flavonoïdes, l'extrait de feuilles de ginkgo est un puissant antioxydant donc permet de lutter contre le vieillissement.
Dans le symbole officiel de Tōkyō, en signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité. C'est une feuille de Ginkgo biloba verte dans le sens qui forme un T comme pour Tōkyō.