Quatre yeux noisettes
Cerveau de la taille d'une noix
Noix ou bien noisette?
Quatre yeux noisettes
Cerveau de la taille d'une noix
Noix ou bien noisette?
Ne tiens pas en place
L'orchidée l'ayant trompée
Poursuit ses chimères
Ailes poudrées papillonnant
se posant pour du nectar
Désert mexicain
Verte et épineuse plante grasse
Fruits désaltérants
Dans le salon de Roman NOIR, en fond sonore, diffusé à la radio, une chanson de Charles Aznavour :
"Je vous parle de d'un temps que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître."
Posé sur la table basse, un album
En me plongeant dans la nostalgie de mon enfance, je photo qui , numéroté 129, elle était commentée d'une belle écriture ronde :
"Roman à 10 ans, chez le photographe Jean-Marie Périer, déguisé en pirate pour mardi gras. "
Le décor était composé du "Bélem " un trois mats rescapé de la Montagne Pelé en éruption en Martinique. Je portais une blouse blanche, porté à l'école, un boléro, un pantalon corsaire bleu marine et des bottes nouvellement acheté. Un furet sur l'épaule comme animal de compagnie reçu lors d'un anniversaire, un foulard rouge de grand pa, ancien marinier, noué sur la tête pour compléter le costume.
Vivant complètement le personnage que j'avais endossé, je prenais des positions d'épéiste ou de marinier, évoluant au gré de ma fantaisie. Ma soeur jumelle , décidée à ne pas rester hors du coup, en attendant son tour, rendais ma scène fictive réelle en donnant la réplique à mon personnage.
Le photographe qui avait parcouru le monde, le temps du tirage des photos, :
"Certaines peuplades comme les amérindiens natives croyaient fortement que l'appareil photo prenait l'âme des modèles."
Depuis, cette phrase me hante à chaque prise de photo... Jusqu'a ce jour, je n'ai jamais eu la preuve de la véracité de ces dires. Quand j'y réfléchi, je ne pense pas avoir changé, je me sens pareil, ressentant des sentiments.
Juste, les gens me regarde bizzarement quand il fait beau; il est vrai que mon ombre ne me suis pas aussi sagement que les autres...
Des plantations de pêchers
Fruits bien murs récoltés
Poissons pêchés
Pour ceux qui boivent du thé, ou pas... qui veulent en connaître plus sans avoir franchi le pas. Pour tout les goûts, de tout styles, des blogs qui nous parle du thé dans lesquels chacun peux se retrouver.
Un site, de style journalistique, sur le monde du thé (vaisselle, dégustation de thés, salon de thé, recette...)
Un blog journal sur la rencontre des pays producteur de thé.
Un site sur la découverte, la dégustation de thé avec des photographies pour les amateurs initiés.
Un site de photographie de thé.
L'immeuble de la CGA (Compagnie générale des accidents) se situe au 14-16 rue Racine, dans le centre-ville de Nantes, en Loire-Atlantique. Il a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».
La Compagnie générale des accidents confie vers les années 1930 à l'architecte Henri Vié la conception de son siège social. L'immeuble, est construit en béton dans le plus pur style Art déco, tout en imitant la pierre apparente.
La façade fait penser à un hôtel particulier parisien avec son porche qui donnerait sur une cour intérieure fermée par deux ailes qui forment un « U » (façon Palais de l'Élysée).
À l'intérieur, il est constitué d'un hall d'entrée au sol de mosaïque, signé Grazziana, desservant deux cages d'escaliers. Ce hall donne aussi sur une grande salle de guichet sous une immense voûte de pavés de verre multicolores cimentée, caractérisée par une décoration datant des années 70.
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Il accueille des logements aux étages et, au rez-de-chaussée, actuellement il accueil le siège de la société d'économie mixte Nantes-métropole.
Champs jaunes et ciel bleu
Des fleurs suivant le soleil
Graines de tournesol
où les livres que j'y ai emprunté sont à l'origine de mon questionnement sentimental.
Pourtant mon nom NOIR n'est pas dès plus auspicieux, il est vrai que mon prénom Roman prête plus à la rêverie, au romantisme. Quand je me regarde de la tête au pied, cheveux châtain ondulés légèrement bouclés, un corps élancé, des yeux en amande couleur noisette, je me vois comme une personne ordinaire.
Je suis la réincarnation d'un et amant de la plus insaisissable créature que j'ai connu.
Nous nous séparions après de trop brèves retrouvailles et nous nous retrouvions emplis de désir l'un pour l'autre. Nous nous disputions, nous nous réconcilions sans tarder; le temps nous manquait... J'aimais chez elle son côté mystèrieux, son charme de femme fatale, sa spontanéité, son franc parler. Elle revendiquait son indépendance, elle aimait s'ammuser et les challenges. Je l'avais rencontré à Moscow dans une cave de jazz. Dans la lumière tamisée et la fumée des cigarettes elle était apparue presque irréelle.
Recevoir ses lettres pendant que je me trouvait sur les champ de batailles me donnait la force pour survivre. Etant blessé, elle s'était empressée de me rejoindre sous les tirs d'obus ennemis. Parfois je la retrouvais auprès d'un homme ou même au milieu, si familière, que mon coeur devenais feu. Je ne pouvais refouler ma possessivité et je l'empoignais pour l'emmener hors de la salle; elle me suivait tout en sortant de manière théatrale.
Elle fut arrêté à la gare Saint Lazare, le 13 février 1917, me laissant seul... J'appris par les journaux qu'elle était accusée d'espionnage. Je pouvais lire sur les manchettes :
a vendu la France"
"La Javanaise n'a pas fini de danser"
J'ai été appellé à la barre pour témoigner lors de son procès :
-Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
La dernière chance, emplorer la grâce présidentiel ne fut pas aggréé. En lisant ces phrases, mes larmes coulèrent sur mon visage...
Je fermais la dernière page du manuscrit.