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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 10:54

Le thé semi oxydé thé bleu-vert est à infuser dans une eau à 95°C pour une durée de 5 à 7 min pour la méthode classique. A Taïwan, ces thés sont classés par degré d'oxydation. Le thé Oolong est faible en théine et donc peut aussi être appréciée en soirée.

 

Chine dans la région du Fujian

40%          Le thé Tie Guan Yin "Déesse en fer de la miséricorde"

 

Taïwan

10 %         Le thé Bao Zhong "emballé dans du papier" est associé avec des boutons de rose fraîchement cueilli lors de la nouvelle récolte pour la fête Dim Sum Cha  (thé qui vient du coeur); un ensemble de deux boites  en bambou est offert, l'une avec les roses qui parfume celle du dessus garnie de thé Bao Zhong.

30 à 40 % Le thé Dong ding "Pic glacé"

70%           Le thé Butterfly of Taïwan

                  Le thé Grand Wu Long top Fancy

 

Thaïlande

Le thé Milky wu long

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:25

Le Pu'Er est un thé que j'apprécie dont goût est puissant, rappelant la terre et le bois humide; à boire en journée ou en soirée en gong fu cha.

 

De la région du Yunnan, le Pu'er cha est post-oxydé (fermenté) et classé par les chinois comme thé sombre. Traditionnellement il est compressé sous forme de nid, de galette ; c'est un thé qui se prête à  être préparé en gong fu cha. Il a la particularité de se bonnifier dans le temps, c'est un thé dit "de garde" qui peut se garder pendant des dizaines d'années (50 ans).


Il existe deux procédés de fabrication, le thé cru ou cuit :
- le thé vert compressé, sheng cha 生茶 : le thé est compressé en briques ou en galettes puis mis à vieillir suivant la méthode traditionnelle.
- le thé noir pu'er, shou cha 熟茶 : le thé est chauffé suivant une technique datant des années 1970, la fermentation en est accélérée et les feuilles de thé sont présentées en vrac ou compressées.

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 18:48

Toujours dans la poésie japonaise, le senryù qui est moins connu que le haïku mais, est aussi court et permet des traits d'esprits.

 

Le senryu apparait durant la période Edo en la personne du poète haïkaï Senryu Karai (1718-1790). C'est un petit poème japonais constitué d'un verset de 17 syllabes qui sont réparties librement en 3 ou 4 vers. Le dernier vers comporte, en général, une chute étonnante. Le senryu a pour sujet les faiblesses humaines et peut dénoncer nos travers, notre société, les institutions, traités de manière cynique, satirique, ou par l'humour noir. Cette forme d'expression a été l'objet de censure.


 Le voleur,

  quand je le capture,
 mon propre fils.


                                                  Senryu Karai 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 22:11

Pour un instant de détente, de sérénité, le plaisir de prendre le temps de vivre, la méthode chinois de préparer le thé est un art de vivre, un rituel convivial accessible à tous.

 

La méthode du thé chinois en Gong fu cha
 

Accessoires : bateau (plat creux rond), 1 petite théière en terre, une verseuse, des (très) petites tasses et du thé Oolong ou du Pu Er.

Chauffer la théière en y versant de l'eau bien chaude.

Mettre du thé jusqu'a la moitié de la théière dedans, verser l'eau chaude et la jeter tout de suite dans le bateau (c'est  ce qui s'appelle rincer le thé) : il ne faut pas laisser le temps d'infusion.
Ajouter l'eau au thé et laisser le infuser pendant 30 secondes dans la théière.
Pendant ce temps, chauffer les tasses et la verseuse avec l'eau de la bouilloire qui est ensuite versée sur la théière dans le bateau.
Transvaser le thé de la théière dans la verseuse qui est bien chaude.

Le thé peut être ainsi plusieurs fois infusé (6 à 8 fois), le thé ainsi préparer est appelé liqueur. Il est concentré au départ mais il deviens moins fort les infusions suivantes. A chaque nouvelle réinfusion, il faut augmenter le temps d'infusion (30, 40, 50, 60, 70, 80 secondes...).
 

 

the-011.JPG

 


Les Malaisiens, les Taïwanais utilisent le thé Oolong et en boivent couramment avec cette méthode. En Chine, le gong fu cha est pratiqué dans la région du Guangdong mais n'est pas pratiqué couramment par les Chinois.

 

Pour approfondir le thé gong fu cha  Teamasterblog

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:19
Pétales roses jonchées
sous un cerisier en fleurs;
le plaisir d'un thé!
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 20:13

Le thé Berbère est infusé dans une théière en métal qui se met directement sur le feu et du thé vert gundpowder avec de la menthe (poivré).


Rincer le thé avec de l'eau chaude, mettre de la menthe fraîche et plusieurs morceaux de sucre (2 à 4 par tasse) dans la théière et verser l'eau chaude pour une infusion de 2 min.
Disposer une feuille de menthe dans les verres à thé.

Verser d'en haut le thé et reverser le contenu des verres dans la théière une à deux fois, pour mélanger l'infusion.

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 20:11

La méthode du thé turc demande l'utilisation d'une théière "çaydanlık" à deux compartiments qui se rapproche du samovar russe. La base sert de bouilloire, et la partie supérieure, plus petite, est celle où le thé est infusé. C'est du thé nature rouge (noir) de la région du Rize, du bas Caucase qui est infusé.
 

 

the-001.JPG

 

 

La quantité de thé est d'une bonne cuillère à café par tasse et une pour la théière.

Mettre de l'eau (suffisamment) dans la partie bouilloire et faite la chauffer.
Rincer le thé dans la théière à l'eau chaude, et y laisser un fond d'eau (très peu). Ajouter la théière à sa base; la vapeur va chauffer le thé.
Quand le thé suinte, dégorge, y verser de l'eau froide, laissez chauffer et infuser pendant quinze min.
Servir le thé dans un verre à thé à tulipe en versant d'en haut pour oxygéner l'eau et rajouter de l'eau de la base de la même manière.
A vous de trouver l'équilibre de proportion thé/eau qui convient, il sera plus ou moins fort et de le sucrer à votre convenance. 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 20:15

Différentes manière de consommer le thé ; le plaisir de créer son thé. Prendre le temps de vivre.
 
thé indien
Du thé noir nature infusé dans du lait ou thé avec du lait et des épices qui sont rajoutées : cannelle et gingembre ou cardanome.


thé thaïlandais
Du thé noir chaud avec du lait concentré à volonter et un à trois glaçons.


thé noir ou vert à l'orange, citron
Garder les écorces d'orange et de citron, les couper et les faire sécher au four (thermostat 4 max). Mélanger les écorces avec le thé rouge ajouter de l'extrait d'orange ou de fleurs d'oranger (2O gouttes) et laisser aromatiser plusieurs mois.

Thé à la rose, violette
Sécher les pétales ou les boutons de fleurs, les mélanger au thé vert et laisser imprégner plusieurs mois
.



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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 18:09

Le haïku est une forme poétique d'origine japonaise, codifiée et fortement symbolique de la période Edo (1600-1880). Associé au genre, Bashō Matsuo (1644-1694) est reconnu comme le premier grand poête de l'histoire.


Au Japon, il s'agit d'un court poème sobre, épuré exprimant une saison ou un mot de saison (kigo), ce qui est éphémère. Evocateur, intuitif, il rappel un moment de la vie, un instant de nature à travers les saisons et laisse une impression. Il comporte traditionnellement 17 mores (unité basé sur les consonnes et voyelles brèves ou accentuées) écrits à la verticale. Transposé dans la langue française le haïku comporte 17 syllabes en 3 lignes respectivement de 5, 7, 5, syllabes. Plutôt qu'une phrase répartie sur trois lignes, le haïku marque une césure(kireji), à la première ou deuxième ligne, en utilisant la ponctuation, en juxtaposant deux images, en associant deux idées. C'est au lecteur qu'il revient de se créer sa propre image. Ecrit pour être lu à haute voix, le haïku ne doit pas décrire mais évoquer; il incite ainsi à la réflexion. Il peut être interrogatif avec une question clairement posée.

 

 

Sur une branche morte
Les corbeaux se sont perchés
Soir d'automne
                                        Bashō Matsuo

 

 

 

 

Pour la petite histoire, tout commence avec le renga qui comprend 100 versets de 17 mores (5, 7 et 5) et de 14 mores(7 et 7) alternés. Poème produit collectivement par plusieurs auteurs, il est prisé à la Cour en fin de l’ère Heian (794 – 1185). Par la suite, au 16e siècle, c'est, une variante le haïkaï qui prédomine. Le haïkaï (haïkaï-renga) est un poème construit de versets de 17 et de 14 syllabes comme le renga, mais il le parodie en introduisant des, jeux de mots, des blagues vulgaires à la mode, la vie au quotidien.

Le premier verset (17 syllabes) du renga et du haïkaï est appelé hokku. Les poètes ont présenté leurs hokkus comme des poèmes indépendants. Selon la tradition, il était aussi demandé d'introduire dans le hohku un kigo (mot de saison). Le hokku seul avec un kigo est devenu une forme de poésie : le haïku.

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