Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 18:44

                   The Canard laqué                                        Suite du canard laqué avec des naans
jeudi-soir-4948.jpgcanard.jpg













 

Hot pot taïwanais : cuisson dans l'eau épicé et aromatisé                Une jolie présentation de fruits
















                                    

                    

         Porc caramélisé, haricot fris                                 Noddles, brochette, patates douces fris














 

 

     Japonais à spécialité sushi ou noddle                                      Aubergine à la Sichuan, omelette















Le centerfood un ensemble de restaurants self service, pour un forfait de 100 yuans tu peux composer ton repas dans tel ou tel stand. Quand tu sors, la différence est remboursée ou tu payes la somme complémentaire si tu en as pour plus du forfait.


Le petit déjeuner : ce que j'ai du mangé en Chine : des oeufs de canard dur avec du thé accompagné de lait de riz ou de soja, mais en fait je ne peux que supposer, et de toasts (occidentalisé). Mais les chinois mangent plutôt salé pour commencer sa journée mais il peut être aussi sucré. Le petit déjeuner chinois peut avoir la même composition qu'un repas du midi ou du soir.


Les habitudes de repas; ils mangent vers les 11 heures le midi, et vers 17 heures le soir. Ils mangent facilement dans les restaurants car ce n'est pas cher, pour quatre personnes le repas revient à 100  à 200 yuans soit en moyenne 15 euros et donc 3,50 € par personnes. Il est mal vu que chacun paye sa part, une personne paie pour les autres et c'est chacun sont tour. Quand vous avez pris la décision de payer, il faut agir très rapidement avant que l'un d'eux ait déjà payé. Il faut toujours laisser des restes car ils penseraient que vous n'avez pas assez eu à manger. Le thé est indissociable du repas, il se boit très chaud.


Partager cet article
Repost0
12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 18:20
La ville la plus occidentale et moderne de la Chine : Shanghai et la perle de l'Orient, le métro, le décapsuleur, les malls, le bund., la tour Jing Mao... Dimanche matin au 20 avril, je suis partie de bonheur, vers 7 heure, en taxi (l'habitude est vite prise) pour prendre l'avion durant deux heures de vol, et je suis arrivée vers 11 heure à l'hôtel à Shanghai.


La métropole de Shanghai

Shanghai prononcez Chang-hai (Shànghǎi en mandarin; en shanghaien : zanhe) ce qui veux dire "sur la mer" est la plus peuplée des villes de l'Empire du milieu, et aussi une des plus denses avec 2804 habitants au kilomètre carré (en 2006). L'émergence de la ville comme coeur financier de l'Asie-Pacifique, aux dixneuvième et vingtième siècle s'est passées sous occupation étrangère de la ville pendant plusieurs décennies. Dans les années 1920 et 1930, Shanghai a connu un formidable essor culturel. Après l'avènement de la
République populaire de Chine et la guerre sino-japonaise (1937-1945), la ville a connu une récession économique et culturelle, car elle était considérée comme un foyer de bourgeois donc pas dans le modèle communiste et un mauvais modèle car occidentalisée, jusqu'à ce que Deng Xiaoping*,en 1992, décide de relancer le développement de la ville. Il semble aujourd'hui que la ville soit en passe de retrouver la place de coeur financier de l'Asie qu'elle occupait auparavant. Sa croissance démographique, son essor culturel, sa mutation cosmopolite fait d'elle une métropole dynamique ayant une place au niveau mondiale. Elle a accueilli certaines épreuves des JO 2008 et l'Exposition Universelle en 2010.


















Shanghai, la France, une histoire

En 1844,  les puissances de l’époque (Etats Unis, Royaume Uni, France) avaient obtenu l’ouverture de cinq ports en Chine,dont Shanghai,au commerce étranger avec le droit pour leurs ressortissants d’y élire domicile.
Le 20 mai 1847 Charles de Montigny embarqua pour Shanghai pour y établir un Consulat français en négociant, avec les Chinois, une concession, territoire où s’exercerait le droit français. En 1862, il existait trois concessions à Shanghai : la concession anglaise, américaine et française. Les Anglais et les Américains avaient pour projet de réunir les trois concessions afin de former une seule et même concession, plus cohérente, plus puissante. 

Mais les Français refusèrent cette proposition et les autres concessions se regroupèrent pour former une concession internationale. Jusqu’en 1940, Shanghai et la concession française connurent un développement jusqu'a atteindre son appogée après la gande guerre. La concession française fut témoin de l’histoire sanglantes chinoise sans être directement touchée, les conflits entre nationalistes et communistes chinois, les bombardements japonais et l’occupation de toute la ville chinoise par l’armée japonnaise. L’entrée des troupes de Mao en 1949 et la République populaire de Chine mit un terme à la concession française.
















Nanjing lu le champ élysée Shanghaien, une rue de magasins avec leurs grandes enseignes colorées et suréclairées. une fois la nuit tombé. Une ballade sur le Bund la nuit au bord du fleuve et voir les bateaux passer, de l'autre côté de la rive, la Perle de l'Orient, et la tour Jing Mao, le décapsuleur et les autres tours éclairées pour attirer le regard. C'est la Shanghai moderne et occidentale.




















Il existe un autre visage, le vieux Shanghai, traditionnel avec ces dédalles de rues, ces petits commerces, plein de vie lui aussi. L'habitat, l'architecture y est différents de celui des hutongs, les vieux quartiers de Pékin.





















En fin d'après midi dans le vieux quartier, plus clinquant, plus touristique. Le temps est vite passé et je n'ai vu Shanghai qu'en coup de vent.




















Le temple de la consommation dans le vieux quartier, du monde, des boutiques, toute sorte de friandises locales y sont à vendre...




*Deng Xiaoping : (22 août 1904 - 19 février 1997) a été le secrétaire général du parti communiste chinois (PCC) et ainsi dirigeant de la Chine de 1976 à 1997. Il a été surnommé le "petit timonier".

 

 

Lundi 21 avril


Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 18:10
Le samedi 19 avril c'est la journée à Simatai sur Wan Li Chang Cheng, au final une journée bien rempli. La Muraille de Chine est la plus longue construction humaine au monde ; elle est censée parcourir l'Empire du Milieu, de la mer Jaune frontière avec la Corée, jusqu'au désert de Gobi.  La Grande Muraille est classé parmis les merveilles du monde ». La Grande Muraille (Wan Li Chang Cheng) est aussi appelée "la muraille des dix mille li"). Le Li est une unitée de longueur et dix mille représenant l'infini. Le premier Empereur Qin, ShiHuang, a unifié la Chine par la force et a entrepris la construction d'un grand mur pour la protéger des invasions venues du nord bien que les mongols finir par la passer. Elle est jalonnée de tours de guet, de bastions sur toute sa longueur. La grande Muraille est inscrite au patrimoine mondial l'UNESCO. La Grande Muraille de Chine est une des constructions les plus impressionnantes de l'humanité ...



Wan Li Chang Cheng

La construction de la Grande Muraille a commencé aux IXe et VIIIe siècles av. J.-C., et elle s’est poursuivie pendant plus de 2 000 ans. La construction de la Grande Muraille remonte à la dynastie des Zhou, au IXe siècle av. J.-C., alors que l’empereur Xuandi a fait bâtir des murs de défense dotés de tourelles pour protéger le pays des Barbares du Nord. Pour les distinguer des 10 000 li construits par les empereurs Qin, les historiens les qualifient de « murs pré-Qin ». La muraille des Qin commençait dans l’ouest, dans la province du Gansu, pour traverser la région autonome hui du Ningxia, les provinces du Shaanxi et du Shanxi, la région autonome de Mongolie intérieure et les provinces du Hebei et du Liaoning pour se terminer dans le fleuve Yalu.  En 210, la section des Qin s'est achevée sur une longueur de plus de six mille kilomètres. Mais elle ne sera pas la dernière, ni la plus longue. C'est sous la dynastie Ming (1368-1644) qu'a été construite la partie la plus connus de Wan Li Chang Cheng et pendant cette période elle a été rénové. La Grande Muraille que l’on voit aujourd’hui est pour l’essentiel la muraille des Ming, allant de Shanhaiguan (la passe Shanhai), à l’est, à Jiayuguan (la passe Jiayu), à l’ouest. L’empereur Wudi des Hans a également fait effectuer différentes constructions de Wan Li chang Cheng pour protéger les régions le long du fleuve Jaune. La muraille des Hans se situe entre la région autonome du Xinjiang et  la province du Hebei.















Un fortin en ruine et l'intérieur d'une tour.
 

Simatai

C'est à Simatai qui se situe à 110 km au Nord-Est de Beijing, où la Grande Muraille se dresse sur la ligne de crêtes des Montagnes, que l'on réalise à quel point le projet est inimaginable, et qu'il faut rendre hommage à ceux qui l'ont construite. C'est la plus impressionnante partie de Wan Li Chang Cheng. La première muraille à Simatai datait des années 550-577. Elle fut reconstruite en 1368-1398 sous le règne Hongwu de la dynastie Ming et n'a pas fait l'objet depuis d'importante restauration. 

Au début des années 70 du vingtième siècle, le site de Simatai fut endommagé par une unité de l'Armée de libération du peuple qui détruisit environ 3 km de la muraille pour construire des baraquements. Les paysans utilisèrent ensuite à leur tour les pierres pour bâtir leurs maisons. En 1979, les soldats reçurent l'ordre de reconstruire la partie démantelée de la muraille.




 









 

 


 

 


 

La section de Simatai est l'une des plus escarpées et des plus abruptes de la grande muraille de Chine le long de crêtes rocheuses . Son point culminant est la "tour des lumières de Pékin" situé à 986 m d'altitude.  D'une longueur de 5 km, elle est relié à la section de Jinshanling via un pont suspendu. Ainsi l'inclinaison dépasse parfois les 60 degrés, les escaliers relient entre elles des tours dominant des ravins sans fond. Vous pouvez voir sur les photographies, qu'il faut mériter la muraille.

Des marches, encore des marches, toujours des marches... des petites, des grandes, des hautes, des bien taillées, des pierres non taillées. Tel un long dragon, la grande muraille sinueuse serpente les paysages arrides de de la montagne de Yanshan. En contrebas des montagnes un barrage a été construit.


















A suivre.... le trajet Beijing Simatai...


Partager cet article
Repost0
10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 21:47
Vendredi 18 avril, mes pas me mènent aux portes du Temple du ciel (Tian Tan). Il fait toujours chaud et la brume de pollution est toujours présente

Initialement appelé Temple du Ciel et de la Terre, il a été construit de 1406 à 1420 pendant le règne de l'Empereur Yongle, qui était aussi responsable de le construction de la Cité Interdite. Le temple fut agrandi et renommé Tian Tan pendant le règne de l'Empereur Jiajing au seizième siècle. Le Temple du Ciel a été rénové au dix-huitième siècle sous l'Empereur Qianlong.













Le temple du Ciel
, classé par l'Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial en 1998, est un témoignage, de la cosmogonie chinoise, particulièrement bien conservé. Il s'agit d'un ensemble de trois d'édifices situé dans un grand parc de forme géométrique carrée (250 ha), des portes placé à chaque point cardinal. Mais les angles au Nord sont arrondis, alors que ceux du Sud sont logiquement droits. Nous avons là une  conceptions chinoises anciennes : un Ciel rond sur une Terre carrée. Il faut entendre ici le mot Ciel comme "paradis" ; son interaction avec la Terre et avec les hommes, qui veulent s'élever. Bienvenue dans le monde des croyances du peuple de la Chine ancienne, à l'époque des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911) notamment.

L'Autel du Ciel (Yuan Qiu Tan) ou Autel du Tertre Circulaire, qui se présente sous la forme de trois terrasses circulaires concentriques en marbre, le tout dans une enceinte carrée...! Au de là de la thématique Terre-Ciel, on retrouve dans sa conception d'autres éléments de la cosmogonie chinoise : en particulier le chiffre 9, dont le nombre de marches, de balustrades, de cercles de dalles de pierre. chiffres impairs étaient "célestes", et 9 est le plus élevé d'entre eux, il est aussi le chiffre impérial. Tout le monument est organisé autour du chiffre 9, symbole de force et de puissance. Neuf rangées de dalles entourent la pierre porte-bonheur qui occupe le centre de l'autel (le but du jeu étant de s'y faire prendre en photographie). Au total 81 dalles constituent l'esplanade supérieure. Lieu des cérémonies du solstice d'hiver. Tous les ans, l'empereur, après avoir jeûné dans le palais de l'abstinence, devait rendre compte aux Dieux des évènements passés et remercier des bonnes récoltes de l'année.  Près de la porte sud, on observe un grand brûloir vert. On y faisait du feu avant la cérémonie pour accueillir l'empereur. Puis, on y brûlait toutes les offrandes et les restes des sacrifices.

La Demeure du seigneur du Ciel (Huang Qiong Yu), pavillon en forme de rotonde avec un toit surmonté d'une boule dorée construit sur un tertre de marbre, la cour est entouré,  encerclé par le Mur de l'Echo. L'édifice central du Temple du Ciel est la Voûte Céleste impériale (Huang Qiong yu).




La construction du Tian Tan commença en 1420 sous le règne de l'Empereur Ming Yongle. Le bâtiment principal est le "Hall des Prières pour des Moissons Abondantes". Cette appellation et son architecture actuelle datent de 1751, succédant à des édifices successifs, ayant changé de nom, qui ont été modifié architecturellement depuis 1420. Le Hall est placé dans une enceinte carrée, représentation là encore du Ciel et de la Terre. Le sens de la voie impérial est du sud au nord. L'architecture des différents bâtiments orientés nord/sud reprend la thématique du ciel et de la terre. Les enceintes carrées avec des tuiles de couleur verte symbolisent la terre et les bâtiments ronds avec des tuiles de couleur bleue  symbolisent le ciel.

Dans la Chine ancienne , l'Empereur était considéré comme le « fils du Ciel », qui préservait le bon ordre sur terre en faisant le lien avec l'autorité céleste. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient très importantes.
Seul l'Empereur était habilité d'effectuer le rite sacrificiel, en suivant religieusement le protocole. Annecdote : une porte pour les Empereurs âgés de plus de soixante dix ans a été édifié, ce qui leur permettaient d'accéder au lieu sacificiel par un raccourci. Mais cette porte n'a finalement que très servi car peu d'Empereur ont atteint cet âge après sont existence.


La Salle de l'abstinence (Zhai Gong), palais situé dans la partie ouest du site.

La Salle des prières pour la récolte (Qi Nian Dian ) est aussi nommé le Hall des Prières pour des Moissons Abondantes. Ce bâtiment en forme de rotondeest érigé sur une structure à trois terrasses en marbre, circulaires et concentriques. Il présente lui aussi un plan circulaire, et trois toitures superposées en tuiles bleues émaillées ; sa structure est quant à elle en bois massif, constituée principalement de nombreuses colonnes et abritant un intérieur richement décoré. Tout au Nord s'élève l'autel de la prière pour les bonnes récoltes (Qi Nian Dian). La cérémonie avait lieu lors du solstice du printemps. Ce temple est devenu le symbole de Beijing. Son architecture circulaire, surplombée de trois toitures aux tuiles bleues abrite les trônes. C'est là que l'on déposait des tablettes du Ciel et de la Terre ainsi que les tablettes des rois défunts. Le quinzième jour du premier mois lunaire, l'empereur demandait aux divinités de favoriser les récoltes à venir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Depuis 1911 le gouvernement chinois a interdit les cérémonies sacrificielles d'animaux d'offrandes consacrées au Ciel ; le temple a été ouvert au public dès 1918.
Partager cet article
Repost0
8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:43
Encore le jeudi 17 avril, je quitte le Temple des Lamas pour aller vers un autre temple, je traverse la rue et je me retrouve devant le Collège impérial (Guozi jian)  et le Temple de Confucius (Kong Miao). Le Temple de Confucius et le Guozi jian ont été construit selon les règles d'architecture ancienne (le temple sur la gauche et l'école sur la droite). Les deux bâtiments ont été construits le long d'une ligne centrale, dans l'architecture traditionnelle chinoise la symétrie a sont importance, et forme un ensemble complémentaire de bâtiments anciens. Le Collège Imperial est relié, par une porte de côté à l'ouest, au Kong Miao.



Le Collège impérial

 

Le Guozi Jian doit ses dimensions actuelles, une superficie de 30 000 m², à l'Empereur Qianlong de la dynastie Qing. Il a été construit, officiellement en 1306, pour favoriser les études supérieurs  et  accueillir l'administration de l'éducation, sous les dynasties Yuan, Ming and Qing de 1271 à 1911.  Le Collège Impérial a été fondé en 1287 par Kublai Khan et fermé en 1900. Le Collège Impérial était la plus importante institution d'éducation de l'Empire du milieu. Une partie était réservé pour les Empereurs qui venaient régulièrement y lire les classics de Confucius notemment : la Bibliothèque Impériale.

 

 

Les étudiants sont sélectionnés parmis les meilleurs candidats qui ont passé les examens impériaux. Les trois années d'études sont suivies par une année de pratique dans un bureau du gouvernement et par la suite, les étudiants passent un examen final. Le Guozi Jian rassemblait la jeune élite issue des divers ethnies (les Huis (Mongols), les Zangs (Tibétains) et Mandchous) et pays (Russie, Birmanie et Corée du Nord), le contexte favorisait l'échange culturelle entre la Chine et d'autres pays.  Ce qui plaçait le quartier parmis les plus importants centres humanistes dans la région durant les dynasties Ming et Qing. 

 

 

 






 

 

 

 

 

 

 

 


La salle Piyong, le bâtiment central de GuoziJian, fut à l'origine un collège fondé par la dynastie des Zhous occidentaux (de 1046 à 771 avant J.C.) destiné à l'éducation supérieure des jeunes d'origine noble. La salle Piyong, d'architecture typique Zhou, fut également le lieu où l'empereur dispensait ses enseignements.



 




















Au milieu du 18ème siècle, l'empereur Qianlong a ordonné de gravés les Treize Classiques de Confucius dans la pierre, équivalant à 20 ans de travail d'une personne et 630000 caractères chinois sur 189 tablettes en pierre. Les stèles qui étaient dans le Collège Impérial ont été transférées dans le Kong Miao pour leurs restauration et leurs préservation en 1956.

Le Temple de Confucius

Le temple de Confucius date de 1302, il est le deuxième plus grand temple de Confucius de Chine après celui de Qufu, sa ville natale située dans la province du Shandong. Des modications ont été apportées au temple (il a été élargi) sous les Mings et des Qings. Il couvre une superficie totale de 5,4 hectares.
DSC04884.jpg













Le Temple de Confucius à Beijing est un lieu de culte où les gens ont rendu hommage à Confucius au cours des dynasties Yuan (1271-1368), Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). Les édifices principaux du temple sont la Porte Xianshi, la Porte de Dacheng, la Cour Dacheng (Hall de Grande Réalisation) et la Cour Chongshengci (salle de culte) . La cour Dacheng est la plus importante du temple ; les cérémonies en l’honneur de Confucius s'y déroulait. Vous verrez, en flanant ici et là, les 198 stèles où sont gravées les noms des diplomés du Collège impérial. En tout,  51.624 Jinshi, Chinois érudits, ont atteint le plus haut statut dans les examens impériaux. 

La cour, ses stèles et ses cyprès.

DSC04876









 




 

 



Dans les cours du temple, parmis les conifères, vous pouvez retrouver encore deux arbres multiséculaires dans la cour du Guozijian. Il est dit, à qui veut l'entendre, qu'ils furent plantés par le premier Ji Jiu (titre de fonctionnaire impéral : directeur du Collège Impérial ou ministre de l'éducation) du Guozijian. Autre annecdote qui mérite votre attention, c'est un cyprès de 700 ans nommé Chujian Bai qui est à l’origine d'une légende célèbre. Durant la dynastie Ming, un jour, le fonctionnaire ,de grade supérieur,Yan est venu au culte de Confucius au nom de l'empereur. Quand il passa devant ce cyprès, une des branches de l'arbre accroché son chapeau, ce qui l'a humilié.  Depuis cet incident, Yan Song a été reconnu officiellement traître. Les gens ont  pensé que le vieil arbre pourrait distinguer entre le bien et le mal. D'où son nom Touch Cypress evil (Le cyprès qui touche le diable).  

 

Vendredi 18 avril

Partager cet article
Repost0
6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 13:00
Le jeudi 17 avril, je suis allée visiter des temples et j'ai commencé par le Temple des Lamas ou Lamaserie Yōnghégōng (Palais de l'Harmonie éternelle ) qui est le plus grand  temple boudiste Tibetain de Pékin (Beijing). Situé au nord-est de la partie centrale de la ville il est a proximité du Temple de Confucius (KongMiao) et de l'Autel de la Terre (Gong Yuan). Le temple est établi autour de cinq cours qui se succèdent en long.

 

Le Palais de l'Harmonie éternelle

Le Yōnghégōng était, au dixhuitième siècle, la résidence du prince impérial Yong, fils de l'Empereur Kangxi de la dynastie Qing. Selon la tradition, les fils de l'empereur étaient élevé par leur mère, restaient auprès d'elle pendant leur enfance. A l'âge adulte, ils devaient quitter la Cité Interdite. Celui qui devait succéder à son père, se faisait construire un palais et s'y installait avec ses femmes, ses enfants et sa suite, en attendant son accession au trône.

Les travaux de construction ont commencé en 1694 sous la dynastie Qing pour le prince Yong. A la mort de son père, en 1722, il quitta le Palais de l'Harmonie éternelle, et devint empereur sous le nom de Yongzheng. Lorsque l'Empereur alla s'établir dans la cité, il fit don de son palais aux moines. C'est pourquoi le temple a des toits en tuiles jaunes. Après l'accession de Yongzheng au trône en 1722, une partie du palais a été convertie en Lamaserie par des moines de bouddhisme tibétain.  Les premiers Lamas s'y installèrent en 1732. Après la mort de Yongzheng en1735, son cercueil a été placé dans le temple.

 








 

 

 

 






Le Temple des Lamas

L'avant cour transformée de nos jours en jardin précède l'Entrée principale menant à la première cour, elle contient deux majestueuses horloges appelées la Tour du tambour et la Tour de la cloche, ensuite vient la première salle de culte, la Salle des Rois Célestes puis vient la Salle de l'Eternelle Harmonie abritant des statues des Bouddhas du passé, du présent et du futur et de dix-huit statues de "Luohan" en bois doré d'époque Yuan. Dans la Salle de l'Eternelle Protection,dans la troisième cour, trois autres statues monumentales, celle du Bouddha de la médecine à droite, celle du Bouddha de la longévité au centre et à gauche celle du Lama qui initia l'Empereur QianLong (1736-1796). La cinquième et dernière cour donnant sur le Pavillon des Dix-Mille Bonheurs; un bâtiment s'élevant sur deux étages abritant un Matreya (Milefo en mandarin), colossale statue du Bouddha de 18 mètres de haut taillé dans un seul tronc de Santal que le septième Dalaï-lama offrit à l'Empereur QianLong. Une des statues représente un Bodhisattva debout, de douze mètres. Différents bâtiments abritent toutes les formes de Bouddha et Bodhisattva typiquement tibétaines.

 

  chine-260.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Le temple des Lamas est actuellement un lieu de prières et de méditation. Les cérémonies religieuses tibétaines y sont toujours pratiquées par des moines Tibétains Han. Dans le temple des milles Bouddhas, au centre, une statue en bois de santal représentant Bouddha d'une hauteur de 18m. Vous verrez également une représentation du Mont Sumeru qui d'après la tradition Bouddhique représente le centre du monde. Dans les différentes salles, des représentations de la réincarnation de Bouddha et de ses disciples.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une ambiance calme de prière, avec de l'encens qui brûle. Des Lamas qui vont et viennent dans le temple. Des statues pour protéger, effrayer les monstres. Le lieu est plein de vie mais loins de la frénésie de la ville. Une annecdote qui sort de la spiritualité : le Bouddha de 18 mètres est dans le guide des records.

 

La journée des temples suite

Partager cet article
Repost0
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:46
Les chinois sont fiers d'accueillir les jeux olympiques. A semaines spéciales, une date de cérémonie d'ouverture exceptionnelle, avec le chiffre porte bonheur : le huit aout 2008 autrement dit le  08/08/08. En effet le huit n'est pas n'importe quel chiffre pour les Chinois qui lui accorde une grande importance; alors trois fois le chiffre 8 pour les JO... Cela ne peut être qu'un succès! L'avenir le dira ; en attendant toute la ville de Pékin est aux couleurs des jeux olympiques.

 


Le slogan qui est partout : one world, one dream (un monde, un rêve). Les surnoms des mascottes mis ensemble forme une phrase : BeiJing Huan Ying Ni ce qui signifie Bienvenue à Beijing.


Je vous présente les 5 Fuwa

     BeiBei est un poisson bleu pour les sports aquatiques
     JingJing est un panda noir pour les sports de combat
    HuanHuan est la flamme olympique rouge pour les sports de balles et ballons
    YingYing est une antilope tibétaine jaune-orangé pour l'athlétisme
       NiNi est une hirondelle verte pour la gymnastique


Chaque fuwa représente un anneau olympique et les cinq anneaux symbolisent les cinq continents. Les cinq mascottes symbolisent quatre animaux les plus populaires en Chine (le poisson, le panda, l'antilope tibétaine, l'hirondelle) et la Flamme olympique. Elles incarnent  les cinq éléments de la nature que sont la mer, la forêt, le feu, la terre et le ciel.

En Chine, la tradition est de transmettre les souhaits au moyen de signes et de symboles. Chacune des cinq mascottes symbolise un souhait différent :  Prospérité, bonheur, passion, santé et bonne chance qui seront transmis à chaque continent comme si les cinq mascottes envoient leur invitation aux JO de Beijing 2008. Ces fuwa sont porteuses d'un message d'amitié, de paix.


Le stade olympique est surnommé le nid d'oiseau et l
a torche olympique décoré de nuages d'espoirs.

DSC05683

















 

 

Les autres villes sites olympiques

Qingdao
se trouve dans la province du Shandong : Ville hôte de la voile

 

Tianjin dans le nord de la Chine : Ville hôte du football

Shenyang située dans la province du Liaoning : Ville hôte du football

Hongkong : Ville hôte du sport équestre

Shanghai : Ville hôte du football

Qinhuangdao : Ville hôte du football

 

Les insolites des Jeux olympiques : les mascottes se retrouvent sur les murs, une allée d'un temple, un moyen de locomotion, les uniformes des étudiants... c'est Beijing 2008!

chine-286.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Et pour patienter, les spots des JO sont diffusés sur les écrans télés des salles d'attentes ,des gares, dans les bus à long trajet.


En attendant le jour J des JO 08/08/08 : le décompte... place Tian'anmen.


chine-5.jpg
Partager cet article
Repost0
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 14:06

A la suite de la cité poupre, c'est la découverte de jingshan park qui s'impose devant nous; toujours le mercredi 16 avril, en après midi.

 

La Colline de Charbon a été créée en 1420 avec la terre retirée pour créer des douves qui entourent la Cité Interdite. Elle était censée protéger la Cité Interdite des mauvais esprits, des tempêtes de sable soufflant du Nord (le désert de Gobi). On la nommait autrefois la Colline de 10.000 ans, maintenant, elle est connue sous le nom de la colline de charbon autrement dit le Parc Jingshan.

 

 

 

 













 

 

Cinq pavillons construis vers 1751 sous le règne de l'empereur Qianlong sont répartis dans le parc de la Colline de Charbon. Quatre de ces pavillons sont placés de façon symétrique et le cinquième, le pavillon Wanchun, est situé au sommet de la Colline d’une hauteur de 108 mètres. A l’intérieur de ce pavillon vous découvrirez la statue de bouddha au lotus.

 

 


C’est depuis le pavillon Wanchun que vous aurez une superbe vue sur la ville et  le parc de Beihai. Au sud de ce pavillon, une vue imprenable la Cité Impériale. En regardant vers le nord, c’est la Ville Tartare qui s’étend sous vos yeux. Vous y distinguerez la Tour de la cloche et la Tour du tambour près du temple de Confucius.


















A l'est du parc Jingshan vous pourrez voir l'arbre auquel Chongzhen, 16ème et dernier empereur des Ming se serait pendu. En effet, ne voulant pas voir la destruction de son palais par les Mandchous qui attaquaient Beijing, l’empereur Chongzhen préféra se pendre.

 

Jeudi 17 avril

Partager cet article
Repost0
30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 17:04
Le lendemain le 16 avril, au programme  la trilogie impériale :  Tian'anmen (sa place, sa porte) qui est dans la lignée de la Cité pourpre interdite et qui se poursuit par la colline aux charbons (Jingshan park).

La place Tian'anmen vers les 10 heures avec le mausolé de Mao Tsedong, le drapeau et son soldat donne sur la porte de la Paix céleste (Tian'anmen).  C'est une  monumentale porte qui constitue l'entrée Sud de la Cité interdite. Elle borde au Nord la place Tian'anmen. Elle est un des monuments symboliques de la Chine. Le portrait de Mao Tsedong est présent sur la porte de la paix céleste.























L'entrée sud de la cité impériale

T ian'anmen est une porte fortifiée qui faisait partie de la longue avenue qui, en arrivant du sud, menait jusqu'à la Cité interdite. L'entrée proprement dite du domaine de la ville impériale était Zhonghuamen (la Porte de Chine), aussi appelée Daqingmen (la Grande Porte des Qing), qui fut détruite en 1954 et qui se trouvait à l'emplacement actuel du mausolée de Mao Tsedong, à environ 700 m au sud de Tian'anmen. L'entrée proprement dite du palais impérial  se trouve, elle, aproximativement à 600 m au nord de Tian'anmen, il s'agit de Wumen (la Porte du Midi).

 

La porte de la Paix céleste s'est d'abord appelée la porte Servir le Ciel (Chengtianmen), construite en 1417 lors des travaux ordonnés par l'empereur Yongle des Ming. Il s'agissait d'un monument en bois, qui fut fortement endommagé en 1457 et réparé en 1465. Plus tard, en 1644, lors de l'assaut contre Pékin par les rebelles de Li Zicheng qui allait marquer la fin de la dynastie Ming, la porte fut incendiée.

C'est en 1651, sous la dynastie Qing, que la porte fut construite avec son aspect actuel, et porta un nouveau nom  Tian'anmen en mandarin, son nom en mandchou étant Abkai elhe obure duka.

 

 

chine-08.jpg

 

Beijing et la Cité Interdite (Palais impérial)

Le Palais impérial à Beijing porte également le nom de « Cité Pourpre Interdite » . De 1420 à 1911, il a été la résidence principale de 24 empereurs des Ming et des Qing (prononcer tsing).

S’étendant sur plus de 72 hectares, le Palais impérial compte 9 999 pièces. Il est protégé par un mur d'enceinte de 10 mètres de haut, de 960 mètres de long du nord au sud, et de 750 mètres de large de l’est à l’ouest. Une douve large de 52 mètres entoure  le mur pour renforcer la sécurité.

 


chine-4.jpg






 

















La plupart des bâtiments ont été construits en bois. Les grosses colonnes en bois dressées sur des socles de marbre supportent la toiture magnifiquement décorée et couverte de tuiles vernissées jaunes.Dans l’axe de la ville de Pékin, les principales Salles se suivent et sont parcourues par la voie impériale ; les autres constructions se répartissent sur les deux côtés, en symétrie, pour respecter le principe du Feng shui. 

 

 

 

 


 



 

 




 

Au niveau de l’architecture la Cité interdite est divisée en deux parties : la cour extérieure et la cour intérieure. La Cour extérieure, est la partie où le souverain recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles, elle abrite la salle de l’Harmonie Suprême (Taihe), la salle de l’Harmonie Parfaite (Zhonghe) et la Salle de l’Harmonie Préservée (Baohe) ainsi que les bâtiments

 

 

Les ponts de la rivière d'or

 

 


 















Dans l’antiquité les Chinois estimaient que le jaune était une couleur noble et que le rouge représentait le bonheur et la joie. A partir de la dynastie des Song (960-1279), les bâtiments impériaux étaient couverts de tuiles jaunes. Par la suite,  des règlements du gouvernement stipulèrent que seuls les bâtiments impériaux (les palais, les tombeaux...) construits sur l’ordre de l’empereur pouvaient utiliser les tuiles jaunes vernissées, dans les périodes des Empereurs Ming et des Qing. Seul l'empereur portait des vêtements couleurs or. Le dragon est associé à l'empereur et le phénix à l'impératrice.

 

chine-112.jpgchine-109.jpg























La visite du palais impérial se termine par le jardin qui est forcément impérial lui aussi.















 

 

 

 

 

Un jardin aménagé dans le pure style tradionnel.



Il est temps de sortir et de manger et je passe par la porte du nord et en face la colline aux charbons.

 

Suite de la journée trilogie impériale

Partager cet article
Repost0
29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 17:04
Mardi 15 avril, une promena de dans un parc site incontournable de la capitale de la Chine, connu pour sa pagode blanche, celui de Beihai, sera les premiers pas sur le sol Chinois. Après un long voyage j'ai enchaîné sur une visite dans la chaleur (une température estivale pour la France).
















Beihai park, littéralement au nord de la mer (Bei pour nord et Hai pour mer), est un jardin impérial au nord de la Cité interdite, il a été créé au dixième Siècle. Beihai Park a été initialement contruit pendant la Dynastie Liao  (916 - 1125) et a été réparé, recontruit par les dynasties suivantes Jin, Yuan, Ming et Qing (1115 - 1911). Le parc fait une superficie de plus de  700,000 m², avec un lac qui couvre plus de la moitié de la superficie le parc.
















Il est dit que Beihai Park est construit selon une légende chinoise: il y aurait trois montagnes magiques : "Penglai" "Yingzhou" et "Fangzhang"situé à l'est de la baie de Bohai (à l'est de la Chine). Les Dieux dans ces montagnes avait un remède à base de plantes qui aiderai les humains gagner l'immortalité. Les empreurs  ne les trouvant pas, un jardin à été créé à l'image de la légende.


DSC04191.jpg


La célèbre Pagode blanche

La pagode blanche (Bai ta) est à 40 mètres de hauteur situé sur le plus haut point de Qiónghuá Island (île de jade fleuri) et centre du parc. À la suggestion d'un célèbre lama tibétain, l'empereur Shunzhi, le premier empereur de la dynastie Qing a décidé de construire en 1651 un dagoba tibétain pour montrer sa foi dans le bouddhisme et son désir d'unir les différentes ethnies chinoises. Le Bai ta est un des symboles de Pékin.
DSC04203.jpg














   
                                        
 Faîtes un voeu porte bonheur                                                                  La tortue symbole de la longévité




L'aménagement du parc est traditionnel, il comprend trois temples qui se suivent, dont le dernier est le dagoda blanc.


DSC04270













                                              Après avoir monté les marches qui mènent au ciel

     

Les chinois ont la parc attitude, ils y viennent le dimanche en famille, ils y jouent de la musique, ils prennent le temps de vivre. C'est un lieu de promenade populaire de Beijing: il est frais en été (c'est relatif) et l'hiver le lac devient une patinoire.

Partager cet article
Repost0

Qu'est-Ce?

  • : Et quoi d'autres...
  • : Tel le vent qui nous emporte ici et là, le blog propose des sujets pour les curieux de tout et de rien. Il y a toujours quelque chose à apprendre.
  • Contact

Qui Est-Ce?

  • Heol
  • Du signe du serpent, je suis optimiste. Je n'aime pas les nains de jardins qui sont plus grands que la hauteur requise. J'aime le moment où l'humoriste ne se souvient plus de sa réplique et improvise dans un flou artistique.
  • Du signe du serpent, je suis optimiste. Je n'aime pas les nains de jardins qui sont plus grands que la hauteur requise. J'aime le moment où l'humoriste ne se souvient plus de sa réplique et improvise dans un flou artistique.

Et Quoi D'autre